Réalisé par Brady Corbet, "The Brutalist" suit la vie de László Toth, un architecte juif hongrois dont l'existence est marquée par les tumultes du XXe siècle. Après avoir survécu à un camp de concentration, László émigre avec sa femme, Erzsébet, vers les États-Unis à la recherche de leur "rêve américain" à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Au fil des trois décennies qui suivent, le film explore les défis et les triomphes de László dans le monde de l'architecture, alors qu'il s'efforce de s'intégrer dans une nouvelle culture tout en portant le poids de son passé. Il navigue à travers les complexités de sa carrière, les luttes personnelles et les tensions au sein de son mariage. Le récit aborde également des thèmes de résilience, d'identité et de la quête de beauté au sein d'un monde en mutation.
À travers une narration visuellement riche et poignante, "The Brutalist" peint un tableau de la vie d'un homme confronté à des impératifs artistiques et émotionnels, tout en interrogeant la manière dont les histoires individuelles s'entrelacent avec les grandes dynamiques historiques et sociales. Le film interroge aussi le rôle de l'art et de l’architecture dans la reconstruction d’une identité et d’un sens de soi dans un monde souvent hostile.